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La capsule de l’indépendant : avec quels logiciels peut-on débuter en traduction, sans débourser un centime ?

ordinateur graphisme

Les logiciels professionnels sont souvent très chers à acheter et quand on débute en traduction ou que l’on est en fin d’études et que l’on veut commencer à travailler pour certains clients, leur prix est souvent rédhibitoire. Heureusement, il existe des alternatives gratuites qui permettent de mettre le pied à l’étrier avant d’investir.

Quand on débute dans une profession en indépendant ou que l’on est étudiant souhaitant travailler dans des conditions d’exercice réelles, l’équipement de départ pose souvent un problème budgétaire. Un traducteur doit avant tout s’équiper d’un ordinateur avec un abonnement à Internet pour pouvoir faire des recherches et contacter ses clients. Un téléphone est aussi un autre élément important, le mieux étant un smartphone qui permet de consulter sa messagerie à tout moment. Viennent ensuite les logiciels à installer sur son ordinateur. Heureusement, dans le cas du traducteur débutant, il existe des alternatives qui permettent de débuter sans un y laisser un bras.

La messagerie

 Très importante, car c’est par ce biais que les premiers clients seront contactés. Il vaut mieux éviter des adresses fantaisistes comme perlimpinpin1418@domaine.com et se concentrer sur un nom plus professionnel comme PrénomNom@domaine.com ou traductionNomPrenom@domaine.com. Il existe de nombreux clients de messagerie qui ont tous leurs avantages et leurs inconvénients. Au futur traducteur de choisir ce qui lui convient le mieux.

Les logiciels de bureautique

Même s’ils sont moins complets que les logiciels payants, certains logiciels libres peuvent être utiles quand on débute en traduction. Pour les suites bureautiques, on peut citer Open Office et Libre Office qui fonctionnent tous deux sur Mac et sur PC. Libre Office est en format open source et Open Office appartient à Apache. Ces deux suites logicielles peuvent lire les fichiers Word, PowerPoint et Exel de la suite Office de Microsoft.

Les outils de traduction assistée par ordinateur (TAO)

Sur ce marché plus confidentiel, il existe heureusement quelques acteurs proposant les logiciels gratuits en ligne ou en téléchargement. Parmi ceux-ci, on peut citer Wordfast Anywhere, la version en ligne de Wordfast Classic et Pro qui ne demande qu’un identifiant et un mot de passe. Ce logiciel permet d’avoir également accès la traduction automatique et à la gestion terminologique de manière sécurisée. Cette solution peut être un très bon départ quand on débute ou que l’on est étudiant en traduction. Pour les logiciels en téléchargement, on peut aussi citer OmegaT, un logiciel de TAO open source, qui au dire de certains de mes confrères est assez performant. Ne l’ayant jamais testé, je ne peux en dire plus.

Vérification des fichiers traduits dans des formats propriétaires

Dans le monde la traduction, il peut arriver que certains fichiers clients ne soient pas issus d’une suite bureautique classique, mais de suites logicielles graphiques, comme la Creative Suite d’Adobe. Il peut arriver au traducteur de travailler sur des fichiers InDesign ou Illustrator qui sont respectivement des logiciels pour la composition de brochures et de magazines, et pour la création de dessins vectoriels. Là encore, quand on ne possède pas la suite CS ou que l’on n’y est pas abonné(e), il y a moyen de s’en sortir avec Scribus qui lit les formats InDesign et Inkscape qui est compatible avec Illustrator. Ces deux logiciels fonctionnent sur diverses plateformes. Dans le cas de traduction avec ces formats particuliers, il est important de vérifier si le texte traduit ne sort pas de la mise en page du fichier source. L’ultime solution quand on ne peut pas ou ne veut pas travailler avec ces formats est de demander à son client d’envoyer le texte dans un format plus « classique », comme un éditeur de texte.

Cette liste est loin d’être exhaustive. Ces logiciels permettent de débuter ou de se faire la main quand en est étudiant et que l’on n’a pas les moyens d’investir dans des logiciels payants. Toutefois, l’investissement dans des logiciels propriétaires finira par devenir indispensable, car les logiciels gratuits ont leurs limites : ils sont moins paramétrables, acceptent moins de formats et sont moins stables que leurs homologues payants. Cependant, avant de sortir sa carte bleue, il est toujours possible de démarrer avec des alternatives gratuites.

Logiciels cités :

Libre Office : http://libreoffice.installer-logiciel.com/
Open Office : http://www.openoffice.org/fr/
Wordfast Anywhere : https://freetm.com/
OmegaT : http://omegat.org/fr/
Scribus : https://www.scribus.net/
Inkscape : https://inkscape.org/fr/

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