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La capsule de l’indépendant : le traducteur et l’outil de TAO

Les métiers de la traduction ont évolué très rapidement ces dernières années, notamment avec l’arrivée de l’intelligence artificielle (IA). Cela a été à la fois un malheur et un bonheur pour les traducteurs. Même si certains pans du marché sont très formatés et facile à traduire par une IA, d’autres domaines requièrent l’œil aiguisé d’un traducteur humain. Les outils de traduction assistée par ordinateur (TAO) peuvent être une aide précieuse pour les traducteurs humains travaillant dans des domaines pragmatiques, car ces outils permettent un gain de productivité parfois assez conséquent.

Travailler ou pas avec un outil de TAO

Tout dépendra du domaine de travail du traducteur. L’outil de TAO permettra de garder en mémoire les phrases ou fragments de phrases déjà traduites et de ne pas avoir à la retraduire une deuxième fois. Cela permettra de garder également une certaine homogénéité de style. De plus, il est souvent associé une base de données terminologique au logiciel qui permettra d’insérer le terme à la bonne place dans la traduction, ce qui évite de rechercher dans un répertoire papier ou un dictionnaire. Il est évident que dans des domaines où les phrases répétées sont courantes, ce type d’outil sera une aide précieuse. Par contre, dans des traductions littéraires par exemple, cet outil sera peu ou pas utile, pour des raisons évidentes.

Ce que pensent les traducteurs des outils de TAO

Il existe de nombreuses écoles, pour ou contre, en fonction du domaine de travail, du type de clients et de l’expérience du traducteur. Certains ne veulent pas en entendre parler, d’autres en chantent des louanges, la plupart trouvent que c’est devenu un passage obligé pour un gain en productivité et par rapport aux demandes des agences de traduction. Chacun a des préférences quant à l’outil utilisé, outils de plus en plus nombreux et perfectionnés. Il en existe une grosse douzaine sur le marché actuellement. La plupart sont payant, mais quelques-uns sont gratuits. Il est clair que des domaines dits « pragmatiques » dans lesquels les répétitions ou les concordances partielles (les répétitions de bouts de phrases) sont courantes, un outil de TAO trouvera son utilité alors que pour des traductions avec peu de répétitions ou demandant une grande qualité rédactionnelle, ce type d’outil ne sera pas utile, voire contre-productif car empêchant de comprendre le sens élargi du texte.

Conclusion

Sans même aborder l’aspect de la traduction automatique qui peut être intégré à certains outils de TAO, on comprend facilement que ce type d’outil n’est utile que dans un certain nombre de cas pratiques, même si la tendance serait à une demande croissante de leur utilisation. Tout dépendra du type de texte et du niveau de langue demandé au traducteur. Le traducteur devra donc choisir en fonction de sa clientèle et de ses domaines de spécialité.

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