En voilà un drôle de sujet pour un billet de blog. Comme ça, je ne suis pas toujours occupée à plein temps et il m’arrive de ne pas avoir envie de travailler ?
Oui, j’avoue, je ne suis pas occupée tout le temps à travailler sur des traductions pour une grande ONG ou un mode d’emploi roboratif. Il m’arrive de ne pas avoir de traductions ou de relecture, ou de mise en page, ou de… Bref, parfois j’ai du creux dans mon emploi du temps et j’ai éclusé mon administration et tout ce que je voulais faire pour mon boulot. Donc, je m’ennuie et je procrastine sur quelques projets pas forcément en relation directe avec mon travail. Car quoi qu’on en dise, j’arrive quand même toujours à m’occuper… plus ou moins… même si je procrastine.
Pourquoi procrastine-t-on ?
Procrastiner ou remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même est un phénomène que connaissent bien un certain nombre d’indépendants et même de salariés. On procrastine, car la tâche à accomplir ne nous plait pas où que la date butoir est tellement loin qu’on se dit que l’on a plein de temps pour la faire et que dehors les oiseaux chantent et qu’on aimerait bien sortir. Quand on procrastine, on trouve toujours une bonne excuse pour ne pas faire ce que l’on doit faire. Mais voilà, même si l’on n’a pas envie de faire cette tâche, on culpabilise, car on traîne, ce qui n’est pas forcément agréable. Pour certaines personnes, attendre le dernier moment pour exécuter une tâche est un même un sport, car ces personnes fonctionnent à l’adrénaline. Moi, ce n’est pas mon cas. Le plus souvent, je procrastine, car je n’ai rien mis dans mon agenda et que mes To-do-lists finissent par se vider d’actions intéressantes ou sont remplies de choses qui me déplaisent. Heureusement, des professionnels de l’organisation y ont pensé et il existe quelques méthodes pour y remédier.
La méthode GTD (Getting Things Done) de David Allen
J’avoue qu’au départ, cette méthode dont on entend beaucoup parler sur les réseaux sociaux m’a laissée un peu, comment dire ?… dubitative. Je la trouvais compliquée à mettre en œuvre. Peut-être était-ce dû au style d’écriture (je l’ai lu en français), mais finalement, le principe de fonctionnement est assez simple : toutes les tâches (absolument toutes) doivent être mises par écrit, triées et si elles sont réalisables en moins de 2 minutes, elles doivent être faites, sinon elles sont programmées et décortiquées en actions plus petites si elles sont trop importantes. En fait, les idées de tâches à faire me viennent souvent quand je fais quelque chose qui ne me permet pas de le noter quelque part, comme étendre le linge ou vider le lave-vaisselle, par exemple. L’idée est donc d’avoir toujours à portée de main de quoi écrire pour noter la tâche qui nous vient à l’esprit pour justement se vider la tête. Cette « vidange du cerveau » ou « brain dump » doit être fait au début de la mise en place de la méthode. Mes trous d’emploi du temps sont dus au fait que je n’ai pas encore fait la liste complète de tout ce que je veux faire, comme le préconise l’auteur au début de l’ouvrage. Cette méthode est adaptable à la manière de travailler et peut même convenir à des personnes au foyer. Je vous renvoie aux nombreux articles de blog qui en parlent, ainsi qu’au livre de David Allen « s’organiser pour réussir, la méthode GTD ».
Cette méthode me semble donc assez intéressante pour gérer l’ensemble des tâches professionnelles et personnelles. Pour l’instant, je n’en suis qu’au début de la mise en place de la méthode, c’est-à-dire que mon « brain dump » n’est pas fini. Il faut que je mette en place une méthode de suivi de mes différentes tâches. Paris ne s’étant pas fait en un jour, il me faudra sans doute encore un peu de temps, ou un creux dans mon emploi du temps pour finir de m’organiser…